Le président guatémaltèque Bernardo Arévalo, à Guatemala City, le 3 juillet 2024.
Le Guatemala a déclaré un état de catastrophe naturelle de 30 jours en raison des pluies diluviennes ayant causé 13 morts depuis mai. La mesure, approuvée par le président Arévalo, restreint certains droits constitutionnels et ordonne des évacuations.
La mesure, publiée au Journal officiel ce lundi et approuvée par le président social-démocrate Bernardo Arévalo lors d'une réunion en conseil des ministres, restreint certains droits constitutionnels tels que la liberté de circulation.
Le parlement, dominé par l'opposition de droite, dispose de trois jours pour ratifier, modifier ou rejeter la décision présidentielle.
Le gouvernement a fait valoir que des précipitations excessives avaient provoqué une saturation des sols et des
"dommages significatifs"
aux habitations et aux infrastructures.
Ces conditions augmentent le
"risque d'événements susceptibles d'affecter les droits des populations vulnérables"
dans ce pays d'Amérique centrale où 59 % des 17,7 millions d'habitants vivent dans la pauvreté.
Conred en action: évacuations et prévention des dégâts liés aux pluies
Conred en action: évacuations et prévention des dégâts liés aux pluies
La Coordination de l'Etat pour la réduction des catastrophes (Conred), en charge de la protection civile, a reçu l'ordre d'évacuer les personnes dans les
"régions affectées ou en danger".
En outre, la Conred doit mettre en œuvre toutes les actions nécessaires
"pour prévenir, atténuer et traiter les dommages dérivés des effets de la saison des pluies".
Selon la Conred, la saison des pluies, qui dure de mai à novembre, a déjà fait 13 morts et cinq blessés, tandis que 16.844 personnes ont été évacuées après des inondations, des glissements de terrain et des coulées de boue au Guatemala.
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