![Un employé travaille dans une usine de production de soie à Kattakurgan au Ouzbékistan, le 3 juin 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/6/27/80a50a9f-mt8mb0gt4yg7bd4xf5bx9.jpeg)
La transformation en un textile prisé pour sa résistance et sa douceur demandera encore quelques étapes : les vers à soie seront étouffés à haute température dans leurs cocons. Ils seront ensuite séchés puis plongés dans l'eau bouillante, où le fil sera déroulé puis tissé. Dans la grange voisine, des vers jaunâtres à la tête barrée d'un masque noir déchiquètent avidement des feuilles de mûriers.
"Coercition"
Libéralisation du secteur
M. Mirzioïev a aussi ordonné l'augmentation des prix d'achat des cocons, des plantations de mûriers, l'exonération d'impôts pour les éleveurs et des regroupements d'exploitations pour rentabiliser la production. L'objectif est de soutenir les exportations, notamment vers le marché européen et ses couturiers de luxe, sous forme de matière première mais aussi de produits finis.
Ce qu'essaie de faire Mariam Niyazova, fondatrice de Tumush Tola (Fibre d'argent, en ouzbek), l'une des rares entreprises ouzbèkes proposant le cycle entier de la soie, de l'élevage des vers à la confection d'habits et de literie, à Kattakourgan, dans la région de Samarcande, à quelque 400 km de Tachkent.
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