Olaf Scholz: le G7 prêt à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie

11:0025/02/2023, samedi
MAJ: 25/02/2023, samedi
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Le chancelier allemand Olaf Scholz. Crédit Photo: AA
Le chancelier allemand Olaf Scholz. Crédit Photo: AA

Le dirigeant allemand a souligné la nécessité du retrait des forces russes d’Ukraine. Selon lui, sans cette étape, il ne sera pas possible de négocier la paix.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré, vendredi, que les dirigeants du Groupe des Sept (G7) sont prêts à imposer de nouvelles sanctions à la Russie sur fond de guerre en Ukraine.


"Nous devons continuer à faire pression sur la Russie jusqu'à ce qu’elle respecte les règles du droit international et s'assoie à la table des négociations. Bien sûr, cela passe par le maintien de la pression économique"
, a ajouté Scholz, lors d'une conférence de presse dans la capitale allemande, Berlin, à l'occasion du premier anniversaire du déclenchement de l’offensive russe en Ukraine.

"Aujourd'hui, nous nous engageons à prendre de nouvelles mesures et nous voulons les mettre en œuvre au sein de l'Union européenne avec le dixième paquet de sanctions"
, a-t-il déclaré à l'issue d'une visioconférence des dirigeants du G7.

Et le chancelier allemand d'ajouter:
"Nous sommes convenus au sein du Groupe des Sept que nous continuerons à coordonner étroitement nos sanctions".

Le G7 a réaffirmé son engagement à soutenir l’Ukraine, aussi longtemps que nécessaire, sur les plans politique, humanitaire, financier, ainsi qu'en matière de livraisons d'armes, a-t-il ajouté.


Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.


Pour mettre un terme à son opération, la Russie pose comme préalable, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de
"neutralité totale"
, ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté".

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