Les Rohingyas en Birmanie font face à une nouvelle vague de répression violente, aggravée par des recrutements forcés et des attaques meurtrières.
La minorité persécutée et apatride des Rohingyas est prise au piège d'une nouvelle répression violente en Birmanie, et des enfants figurent parmi les victimes, selon deux rapports publiés mardi par des groupes d'experts influents.
Environ 600.000 d'entre eux restent dans l'État de Rakhine, à l'ouest du pays, où ils se retrouvent au cœur d'un conflit qui s'intensifie entre les forces armées birmanes, dirigées par la junte, et l'armée de l'Arakan (AA).
L'organisation de défense des droits humains Fortify Rights a établi, après des entretiens avec des témoins oculaires, que l'AA avait lancé ce mois-ci une attaque ayant causé la mort de plus de 100 hommes, femmes et enfants lors d'un bombardement à la frontière avec le Bangladesh.
Le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) a également rapporté que de nombreux Rohingyas sur le terrain accusaient l'AA d'être responsable de l'attaque, ainsi que d'autres actes de violence et de persécution.