
Le groupe français spécialiste du combustible nucléaire Orano estime que le redémarrage du site de production d'uranium de sa filiale au Niger Somaïr, à l'arrêt en raison de son bras de fer avec les militaires au pouvoir, sera "très long".
Fin 2024, le groupe a acté la perte du contrôle opérationnel de ses filiales minières au Niger (Somaïr, Cominak et Imouraren) et les a donc sorties de ses comptes à partir du 1er décembre.
Le régime militaire au pouvoir à Niamey, qui a fait de la souveraineté un de ses mantras, a répété qu'il souhaitait revoir en profondeur le système d'exploitation des matières premières sur son sol par des compagnies étrangères. En juin, il a retiré à Orano le permis d'exploitation du méga gisement d'Imouraren.
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