ÉDITION:

"Intifada dans Paris" : le militant Elias d'Imzalène libéré sous contrôle judiciaire

La rédaction
21:1125/09/2024, mercredi
MAJ: 25/09/2024, mercredi
AA
Une quainzaine de personnes se sont de nouveau rassemblées devant les locaux de la PJ (Police Judiciaire) à Paris, le 25 septembre 2024.
Crédit Photo : Comité de soutien /
Une quainzaine de personnes se sont de nouveau rassemblées devant les locaux de la PJ (Police Judiciaire) à Paris, le 25 septembre 2024.

Elias d'Imzalène, militant accusé d'"incitation au soulèvement armé" pour avoir évoqué une "intifada dans Paris", sera libéré jeudi matin après avoir été placé en garde à vue depuis mardi dans les locaux de la direction de la police judiciaire de Paris.

Cette information exclusive a été obtenue mercredi soir par Anadolu auprès d'une source proche du dossier. Le militant devrait être placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès.


Comme mardi soir, une quinzaine de personnes se sont rassemblées ce mercredi devant les locaux de la PJ (Police Judiciaire) pour dénoncer
"les pressions exercées sur ceux qui dénoncent le génocide en cours à Gaza".
Un membre de son comité de soutien a déclaré :
"On espère que les avocats prouveront que tout ceci n'est qu'une immense aberration".

D'après les informations d'Anadolu, lors de ses auditions successives, de nombreuses questions ont porté sur son appartenance religieuse et ses positions sur la situation à Gaza. Elias d'Imzalène est accusé d'avoir incité au
"soulèvement armé"
lors d'une manifestation à Paris, le 8 septembre dernier, au cours de laquelle il a pris la parole. Il avait alors demandé à la foule :
"Est-ce qu'on est prêt à mener l'intifada dans Paris ?", avant de parler de la "libération de Jérusalem" et d'accuser Joe Biden et Emmanuel Macron d'être "complices du génocide".

Ces propos ont été immédiatement signalés au procureur par le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin. Dans sa saisine, l'ex-ministre a accusé Elias d'Imzalène de
"provocation à s'armer contre l'autorité de l'État ou contre une partie de la population, provocation aux atteintes volontaires à la vie et à l'intégrité des personnes", visant ici "les personnes de nationalité israélienne ou de confession juive, ainsi que les représentants de l'autorité publique".

De nombreux militants, internautes et figures médiatiques font actuellement l'objet de poursuites pénales en France pour leurs prises de position sur la guerre menée par Israël à Gaza.
Bien que les dossiers d'apologie du terrorisme ou d'incitation à la haine s'accumulent, le massacre du peuple palestinien se poursuit, malgré les mises en garde internationales et les appels à un cessez-le-feu permanent qu'Israël continue de rejeter.
Pour rappel, selon le dictionnaire Larousse le mot Intifada est défini ainsi :
"Dans les pays arabes, révolte populaire menée contre un régime oppresseur ou un ennemi étranger."

A lire également:



#France
#Elias d'Imzalène
#intifada Paris
#libération Elias d'Imzalène
#Gaza
#procès intifada
#Israël

Cliquez ici pour recevoir les nouvelles les plus importantes de la journée par e-mail. Abonnez-vous ici.

En devenant membre, vous consentez à recevoir des communications électroniques de la part des sites d'Albayrak Media Group et acceptez les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité.