Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux par des soldats israéliens ont montré des preuves visuelles de "crimes de guerre" commis à Gaza pendant l'offensive israélienne en cours, qui a débuté le 7 octobre.
Les images ont suscité l'indignation, montrant des actes de violence et de destruction perpétrés par les forces israéliennes contre des civils palestiniens et leurs propriétés.
Les vidéos, rapidement partagées par des militants sur les plateformes de réseaux sociaux, incluent des séquences montrant des soldats israéliens arrêtant des individus à Gaza et détruisant une mosquée.
D'autres clips révèlent des scènes horrifiantes de corps palestiniens laissés dans les rues pour être dévorés par des chiens errants.
Une vidéo particulièrement choquante montre des véhicules militaires israéliens rasant des tombes palestiniennes.
Dans d'autres clips, des soldats rient alors qu'ils font exploser des maisons appartenant aux habitants de Gaza.
Selon les derniers chiffres du Bureau de la Presse du Gouvernement à Gaza, l'offensive israélienne sur Gaza a complètement détruit 610 mosquées, endommagé partiellement 214 autres et rasé plus de 150 000 unités résidentielles. 80 000 maisons supplémentaires sont devenues inhabitables et 200 000 autres ont subi des dommages partiels.
Israël a poursuivi son offensive brutale sur la bande de Gaza après une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
L'offensive a entraîné la mort de plus de 40 200 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et près de 93 000 blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Un blocus en cours de Gaza a conduit à de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.
Israël fait face à des accusations de génocide auprès de la Cour internationale de justice, qui a ordonné un arrêt des opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion de la zone le 6 mai.
