Intitulée "Bouge ton Crous'', l'enquête a été menée auprès de 7 531 étudiants qui ont été interrogés du 23 septembre au 10 décembre 2023 via un questionnaire en ligne, rapporte un magazine d'actualité français.
Pour ces derniers, le repas à 3,30 euros proposé par les restaurants universitaires reste trop cher. En conséquence, 19,1 % des non-boursiers, soit un sur cinq, ne peuvent manger au Crous et sautent plus de trois repas par semaine, souligne la même source.
La moitié des universitaires disent également ne pas avoir suffisamment d'argent pour s'acheter des fruits et légumes frais chaque semaine.
Sarah Biche, vice-présidente chargée des affaires sociales de la Fage s'est indignée au micro de la radio publique française:
S'endormir le ventre vide et étudier le ventre vide, ce ne sont pas des conditions pour faire des études.
L'étude révèle en outre que 41 % des étudiants ont un travail alimentaire en plus de leurs études pour pouvoir subvenir à leurs besoins (54,2 % des non-boursiers et 41,4 % des boursiers) dont 35 % consacrent plus de 12 heures par semaine à cet emploi.
Un tiers des étudiants interrogés souhaiteraient ainsi avoir un logement Crous (et jusqu'à 58 % en Île-de-France), en raison des prix des loyers ou de leur situation géographique.
Alors que 76 % des étudiants ne sont pas au courant des aides financières qu'ils sont en droit de recevoir de la part du Crous, le premier syndicat étudiant de France exige des mesures dont entre autres: repas à un euro pour tous, mise en place de services de restauration étudiante sur tous les sites de formation, gel des loyers et charges locatives, ajoute le magazine français.