Dans un communiqué, les familles des deux enfants ont souligné qu'elles n'étaient "pas convaincues que l'enquête ait été menée en profondeur" et ont estimé que la justice n'avait pas été rendue.
Le 6 juillet dernier au matin, un Land Rover avait percuté plusieurs personnes dans le jardin d'une école pour filles juste avant les vacances d'été dans un quartier résidentiel de Wimbledon.
Une enfant de huit ans était morte le jour-même, une autre avait succombé à ses blessures trois jours plus tard.
Jaswant Narwal, du parquet britannique a déclaré dans un communiqué:
La conductrice du véhicule a fait une crise d'épilepsie au volant, qui lui a fait perdre le contrôle du véhicule.
"Aucune preuve n'indique que la conductrice avait déjà connu une telle crise auparavant"
et jusqu'alors aucun problème de santé n'avait été diagnostiqué chez elle, a-t-elle ajouté.
Dans la mesure où
"rien ne suggère que la conductrice ait pu faire quoi que ce soit pour prédire ou empêcher cette tragédie, il n'est pas dans l'intérêt public de donner lieu à des poursuites pénales",
a encore dit la responsable du parquet, l'enquête ayant conclu que cette crise avait été la première qu'ait jamais connue la conductrice, âgée d'une quarantaine d'années.
Dans un communiqué, les familles des deux enfants ont souligné qu'elles n'étaient
"pas convaincues que l'enquête ait été menée en profondeur"
et ont estimé que la justice n'avait pas été rendue.
"Nuria et Selena méritaient mieux",
ont-elles déclaré.
De son côté, la conductrice a exprimé sa
"peine la plus profonde"
pour les familles des victimes et assuré n'avoir
"aucun souvenir de ce qui s'est passé"
après avoir perdu conscience ce jour-là.
À la suite du diagnostic, elle a volontairement renoncé à son permis de conduire et devra attendre un an sans crise avant de pouvoir demander de le récupérer.
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