Donald Trump, 45e président des Etats-Unis. Crédit Photo: Frederic J. BROWN / AFP
Donald Trump a attaqué ses rivaux à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2024, particulièrement le gouverneur de Floride Ron DeSantis, devant un public acquis à sa cause vendredi à Anaheim lors de la convention du Parti républicain de Californie.
"C'est moi qui ai repeint la Floride en rouge (couleur des républicains), pas lui (De Santis)"
, a dit l'ancien président.
Rappelant le soutien qu'il lui avait apporté en 2018 dans sa campagne pour le poste de gouverneur de Floride, Trump a assuré:
Selon une récente enquête de NBC News, Donald Trump jouit d'une avance écrasante pour les primaires républicaines: 59% des intentions de vote contre 16% pour DeSantis, son concurrent le plus proche.
A Anaheim, il a aussi qualifié Chris Christie, ancien gouverneur du New Jersey et l'un des rares candidats à le critiquer vertement, de
Mercredi, l'ancien président n'avait pas participé au deuxième débat des candidats républicains, organisé en Californie, préférant faire campagne auprès d'ouvriers de l'automobile dans le Michigan (nord-est).
Ses concurrents, dont DeSantis et son ex-vice président Mike Pence, devaient tous intervenir séparément lors de la convention en Californie.
Donald Trump, 77 ans, s'est de nouveau moqué de l'apparence physique de Joe Biden, qu'il espère remplacer à la Maison Blanche, disant à un public conquis que le président démocrate de 80 ans
"ne peut même pas descendre d'une scène".
Inculpé au pénal dans quatre affaires, qui vont de sa gestion de documents confidentiels après son départ de la présidence à sa tentative présumée de renverser le résultat de l'élection présidentielle de 2020, Trump s'est encore posée en victime d'une justice qu'il considère à la solde des démocrates.
S'il revient au pouvoir, a-t-il promis, il ordonnera une refonte du ministère de la Justice
"pour enquêter sur tous les procureurs radicaux d'Amérique".
L'ancien président a également parlé d'immigration, affirmant vouloir
"la fermeture de la frontière"
avec le Mexique et
"le lancement de la plus grande opération d'expulsion de l'histoire du pays".
Il n'a pas oublié d'aborder des sujets plus spécifiques à la Californie: guerres de l'eau liée à la sécheresse, gestion des sans-abris, reprise de l'exploitation pétrolière délaissée à cause de la priorité donnée aux énergies renouvelables.
Dans la salle, des dizaines de ses partisans arborant le drapeau américain ont agité des pancartes avec son nom pour l'élection de 2024.
Parmi eux, certains ont semblé défiants de leur propre parti, dans une Californie jugée trop libérale et qui vote régulièrement démocrate.
"J'ai peur que beaucoup de républicains ici ne le soient qu'en façade"
, a ainsi dénoncé Sharon Lyn Stein, 73 ans.
"C'est lamentable que le courant dominant du parti républicain qui organise cette convention ne fasse pas plus pour soutenir le président Trump"
, s'est indignée Karen Anthoupoulos.
En réalité, ils en font plus pour le saboter.
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