Al-Arouri (qui était à la tête du mouvement Hamas en Palestine occupée) et 6 autres cadres du mouvement ont été assassinés le 2 janvier. Un drone israélien a lancé trois missiles contre le siège du mouvement de résistance dans la banlieue sud de Beyrouth, selon les autorités libanaises.
Se référant à l'assassinat, Barak a déclaré, mercredi soir, à la chaîne de télévision israélienne Channel 13:
Il est illusoire de penser que cette affaire va ébranler le Hamas et qu'il (Al-Arouri) n'aura pas de remplaçant dans les 24 heures.
Des responsables israéliens ont déjà menacé d'assassiner des dirigeants du Hamas dans des pays tels que le Liban et le Qatar, en réponse à l'attaque lancée le 7 octobre contre Israël par le Hamas.
Au cours de cette attaque, le Hamas aurait tué quelque 1 200 Israéliens et en aurait capturé environ 240, selon les autorités de Tel-Aviv. Pendant une trêve qui a duré une semaine, jusqu'au 1er décembre dernier, grâce à une médiation qatarie-égypto-américaine, le Hamas a échangé environ 110 captifs avec Israël, qui détient plus de 8 600 Palestiniens dans ses prisons.
L'armée israélienne mène, depuis le 7 octobre dernier, une guerre dévastatrice contre Gaza, qui a fait jusqu'à mercredi 22 313 morts, 57 296 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, outre la destruction de la quasi-totalité des infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités de la Bande de Gaza et l'Organisation des Nations Unies.