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Guinée: fin de cavale pour le colonel Claude Pivi, condamné par contumace à perpétuité

10:5419/09/2024, Perşembe
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Le colonel Claude Pivi, condamné à perpétuité pour crimes contre l'humanité lors du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, a été arrêté au Liberia après s'être évadé de prison à Conakry.
Crédit Photo : Média X / Archive
Le colonel Claude Pivi, condamné à perpétuité pour crimes contre l'humanité lors du massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, a été arrêté au Liberia après s'être évadé de prison à Conakry.

Le colonel Claude Pivi, condamné par contumace à la réclusion à perpétuité pour son implication dans le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, a été arrêté mardi au Liberia. Selon plusieurs médias guinéens, il serait déjà extradé vers Conakry.

"Le fugitif Claude Pivi, condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l'humanité lors des événements du 28 septembre 2009, serait déjà en Guinée, des heures seulement après son arrestation sur le territoire libérien",
a rapporté le journal en ligne Mediaguinee.com, mercredi.

Claude Pivi était en cavale depuis novembre 2023, après qu'un commando armé a pris d'assaut la grande prison de Conakry, permettant l'évasion de l'ancien président Moussa Dadis Camara, du secrétaire d'État à la présidence Moussa Thiegboro Camara, et du colonel Pivi, alors ministre en charge de la sécurité présidentielle.

Bien que les deux autres fugitifs se soient rendus peu après, Claude Pivi avait mystérieusement disparu. Il a finalement été appréhendé mardi lors d'un contrôle de routine au Liberia, vêtu de façon décontractée.


Des photos de son arrestation, prises par la police libérienne, ont circulé sur les réseaux sociaux.


Le 31 juillet dernier, le tribunal de Dixinn à Conakry a condamné Pivi à la réclusion à perpétuité, avec une période de sûreté de 25 ans, pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009. Ses coaccusés ont écopé de peines allant de 10 à 20 ans de prison.


Les charges retenues contre les 11 accusés incluaient des assassinats, violences sexuelles, actes de torture, enlèvements, séquestrations, et pillages. Ces crimes sont liés à la répression brutale d'une manifestation pacifique qui a réuni plus de 50 000 personnes contre le régime en place, le 28 septembre 2009.

Le rapport d'une commission d'enquête internationale, mandatée par les Nations unies, avait établi un bilan de 157 morts, 109 femmes violées, ainsi que de nombreux blessés et disparus.


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