
L'ex-président Jacob Zuma ne pourra pas participer aux prochaines élections en Afrique du Sud, a tranché jeudi la commission électorale, faisant monter encore d'un cran la tension à deux mois d'un scrutin qui s'annonce périlleux pour l'ANC au pouvoir depuis la fin de l'apartheid.
Les Sud-Africains se rendent aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui choisira ensuite le prochain président.
Cette annonce a porté un coup à l'ANC qui, selon les enquêtes d'opinion, est en perte de vitesse après de multiples scandales de corruption et en raison d'un paysage socio-économique morose. Le parti pourrait pour la première fois perdre sa majorité parlementaire et se retrouver contraint de former un gouvernement de coalition.
"Coupable et condamné"
Son incarcération en juillet 2021 avait été suivie d'une vague d'émeutes et de pillages sans précédent dans le pays depuis la fin de l'apartheid, faisant plus de 350 morts. Il avait été remis en liberté conditionnelle au bout de deux mois pour raisons médicales.
L'ANC a mené la riposte devant les tribunaux en tentant notamment d'interdire le parti MK de participer aux élections.
Un premier recours réclamant que le MK soit rayé des listes des partis enregistrés a toutefois été rejeté mardi par un tribunal, qui l'a estimé insuffisamment argumenté.
Les listes électorales définitives doivent être présentées dans une quinzaine de jours. Au total, 82 recours ont été reçus par la commission concernant des candidats désignés par 21 partis.
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