322 Palestiniens tués ou portés disparus en seulement 5 heures alors qu’Israël intensifie son offensive à Gaza

La rédaction avec
07:2018/03/2025, mardi
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Des proches pleurent près des corps des victimes, tuées lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital indonésien de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 18 mars 2025.
Des proches pleurent près des corps des victimes, tuées lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital indonésien de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 18 mars 2025.

Les autorités locales de Gaza ont annoncé mardi matin que plus de 322 Palestiniens avaient été tués ou portés disparus en seulement cinq heures à travers la bande de Gaza, alors qu’Israël a repris ses attaques, mettant fin à un cessez-le-feu qui avait duré près de deux mois.

L’armée israélienne a confirmé tôt mardi avoir mené des frappes aériennes sur Gaza, les plus importantes depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le Hamas le 19 janvier.


Dans un communiqué, le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que “des familles entières figurent parmi les victimes, tuées ensemble dans les attaques israéliennes”, précisant que les ambulances et les équipes de la défense civile sont incapables d’acheminer toutes les victimes vers les hôpitaux.

“Ces massacres brutaux prouvent une fois de plus que l’armée d’occupation israélienne ne connaît que le langage du meurtre, de la destruction et du génocide”, a-t-il ajouté.

Le communiqué souligne également que la reprise des attaques s’accompagne du blocus asphyxiant imposé à Gaza et de la fermeture totale des points de passage, aggravant la crise humanitaire et privant plus de 2,4 millions de Palestiniens des besoins de base.


Le bureau des médias a exhorté la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité de l’ONU et les organisations de défense des droits humains, à “sortir de leur inaction et agir immédiatement pour mettre fin à ces massacres à Gaza”.

De son côté, l’armée israélienne a déclaré attaquer des cibles du Hamas afin “d’atteindre les objectifs de la guerre, tels que définis par l’échelon politique, y compris la libération de tous nos otages, vivants et morts”.

Le Hamas a accusé Israël d’avoir “déclaré la guerre à Gaza en rompant l’accord de cessez-le-feu”.

“Nous demandons aux médiateurs de tenir Netanyahu et l’occupation sioniste pleinement responsables de cette violation et de l’annulation de l’accord”, a indiqué le mouvement dans un communiqué.

Malgré le cessez-le-feu, les autorités locales de Gaza avaient signalé des violations quasi quotidiennes de la part de l’armée israélienne.


Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 48 500 morts à Gaza, en grande majorité des femmes et des enfants, et ont laissé l’enclave en ruines.


La Cour pénale internationale a émis en novembre dernier des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l’enclave palestinienne.


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