Lors d'une interview avec l'agence Anadolu à Ankara, il a souligné la normalisation des relations entre la Türkiye et l'Égypte, marquée récemment par la signature d'accords dans le secteur énergétique.
Bayraktar a également invité des pays du Golfe, comme les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et le Qatar, à investir dans les projets d'énergie renouvelable en Türkiye. Il a affirmé que de nouvelles propositions concrètes seraient bientôt présentées.
Le ministre a aussi évoqué des accords récents, dont un à long terme avec Shell sur le GNL (gaz naturel liquéfié), ainsi qu'un autre accord à signer prochainement aux États-Unis. De plus, il a ajouté:
Cela s'inscrit dans notre stratégie de diversification.
Bayraktar a rappelé l'importance des investissements turcs à l'étranger, notamment en Azerbaïdjan, où la Türkiye détient une part de 20 % dans le projet Shah Deniz et dans le champ pétrolier d'Azeri-Chirag-Gunashli.
En ce qui concerne le transport pétrolier, Bayraktar a mis en avant le rôle stratégique de la Türkiye, notamment via l'oléoduc Kirkouk-Yumurtalik, dont la partie turque s'étend sur 650 kilomètres avec une capacité de 1,4 million de barils par jour.
Bayraktar a également évoqué la construction de la première centrale nucléaire de Türkiye à Akkuyu, dont plus de 90 % du premier réacteur est achevé.
Toutefois, des retards dans la livraison d'équipements clés par Siemens ont ralenti les travaux. Le ministre a exprimé sa frustration face à cette situation, expliquant que ces retards ne sont pas liés à des sanctions internationales mais à une décision politique de l'entreprise allemande.
L'énergie nucléaire est cruciale pour atteindre l'objectif de zéro émission nette de la Türkiye d'ici 2053. En plus d'Akkuyu, deux autres centrales nucléaires sont prévues sur de nouveaux sites.