Originaire de la ville d’Erzurum (est de la Türkiye), Ersin Celik est né en 1982 à Kocaeli. Il a fait ses études secondaires dans les écoles Imam Hatip d'Izmit et d'Istanbul. Il est diplômé de l'université de Bartın, département de sociologie. Il a commencé sa carrière de journaliste au magazine Gerçek Hayat en 2005. Il a travaillé comme rédacteur à Haber7.com pendant cinq ans. Depuis 2012, il est le directeur de publication du site internet de Yeni Şafak. Il est marié à la journaliste Nuriye Çakmak Çelik.
Trois mois se sont écoulés depuis ces constats. Entre-temps, des développements majeurs ont relégué au second plan les soupçons autour du congrès. Des enquêtes pour corruption et terrorisme, centrées sur la municipalité métropolitaine d’Istanbul (İBB) et Ekrem İmamoğlu, ont été ouvertes. Le maire, ainsi qu’un grand nombre de ses collaborateurs, des employés de l’İBB et plusieurs hommes d’affaires, ont été arrêtés sous diverses accusations. Chaque jour, à toute heure, de nouvelles révélations et allégations graves font surface.
Parallèlement, l’enquête sur l’achat présumé de délégués lors du 38e congrès ordinaire du CHP, remporté par Özgür Özel face à Kemal Kılıçdaroğlu, s’est approfondie. Le parquet a recueilli les témoignages de nombreux nouveaux témoins. Des aveux ont également été enregistrés. Avant-hier et hier, Yeni Şafak a publié deux articles particulièrement marquants.
Selon un reportage signé Aybike Eroğlu, trois témoins clés, ayant directement assisté aux irrégularités du congrès, ont affirmé au procureur que de l’argent et des cartes de supermarché avaient été distribués à des délégués, que des signatures avaient été obtenues en échange d’avantages, et que certains noms avaient été orientés sous la menace de chantage.
L’information livrée par Yusuf Gögerkaya met aussi en cause les médias et les journalistes proches d’İmamoğlu. Gögerkaya affirme en effet que le document, dans lequel les autres délégués présents à ses côtés déclaraient leur soutien à Özgür Özel, a été publié seulement vingt minutes plus tard sur les réseaux sociaux du journaliste Şaban Sevinç.
C’est tout à fait logique. On ignore si Şaban Sevinç et les autres journalistes étaient conscients du rôle qu’ils jouaient. Mais une chose est sûre: ils faisaient partie d’un réseau dans lequel les signatures arrachées contre de l’argent dans les payons leur parvenaient quasi instantanément.
Passons à l'article signé Oğuzhan Ürüşan publié hier dans Yeni Şafak…
Déjà, Ekrem İmamoğlu, le président du CHP d’Istanbul, Özgür Çelik, et certains journalistes ont commencé à être interrogés en tant que suspects. Certains seront interrogés pour leur rôle dans le trafic d'argent suspect, tandis que d'autres le seront pour avoir reçu l'argent distribué. Il y a trois mois, on critiquait le fait de mener une enquête basée uniquement sur les accusations d’une seule personne. Aujourd’hui, on parle de files d’attente pour les dépositions et les révélations. En d’autres termes, la marmite bouillante du CHP déverse maintenant ses tourments dans les couloirs des tribunaux.
Quand le CHP passera-t-il de la politique de rue à celle des institutions, du boycott à l'agenda national, du chaos aux questions nationales ? Est-ce qu'Özgür Özel cessera de regarder dans les yeux des Britanniques pour lever la tête et se concentrer sur nos frontières, sur les possibles développements en Syrie ? Je n'en suis pas certain. Cependant, comme l’a dit ma source de haut niveau au CHP, le parti doit désormais revenir à ses principes fondamentaux.
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