Le président américain Joe Biden a également fait des "lapsus" dans ses discours lors du sommet organisé à Washington à l'occasion du "75e anniversaire de l'OTAN". En présentant le président ukrainien Zelensky, Biden a dit "Président Poutine", et pour la vice-présidente américaine Kamala Harris, il a dit "Vice-présidente Trump". Biden a immédiatement corrigé ses erreurs. Les discours de Biden lors du sommet se sont globalement bien passés, mais les discussions sur sa candidature se poursuivent.
La baisse de performance de Biden due à son âge avancé a été mise en évidence lors du débat avec son rival Donald Trump sur "CNN" le 27 juin. Ce débat a conduit à une remise en question de la candidature de Biden au sein du camp démocrate. Après le débat, le nombre de députés démocrates au Congrès américain demandant le retrait de la candidature de Biden était de 4. Ce nombre approche maintenant de 20. D'autre part, un sénateur démocrate s'est également joint à ces députés rebelles, estimant que Biden serait battu par Trump.
Biden mène des négociations de persuasion avec des groupes comme les "Afro-Américains", les "Hispaniques Américains", les "Américains d'Asie-Pacifique" et les "Progressistes", ainsi que la "Nouvelle Coalition Démocratique" centriste au Congrès américain. Ces groupes représentent le plus large soutien électoral de son parti. De manière inattendue, les données des sondages indiquant que Trump commence à augmenter son soutien parmi les électeurs des trois premiers groupes constituent une source de grande inquiétude pour les démocrates.
Traditionnellement, les députés, sénateurs et gouverneurs démocrates en poste soutiennent la candidature du président en exercice. Le candidat présidentiel participe aux primaires avec ce large réseau de soutien. Les ruptures dans ce réseau de soutien rendent la candidature du président controversée.
Les médias libéraux grand public aux États-Unis, l'industrie du cinéma et du divertissement ainsi que les milieux financiers mondialistes sont les alliés les plus importants des démocrates. Les campagnes électorales des deux partis implantés dans une vaste géographie de 50 États tournent autour de "Gros Argent". Par conséquent, l'organisation du Parti démocrate doit répondre aux demandes et aux tendances de ces composants de l'alliance.
J'avais déjà mentionné que de nombreux hommes d'affaires avaient suspendu leurs dons en raison de la conviction que la candidature de Biden se solderait par une défaite des démocrates. Un groupe de donateurs parmi les plus importants des démocrates a mis en attente leurs contributions promises de 90 millions de dollars si Biden reste candidat. Ce montant est important pour la campagne de Biden et ne se limite pas à ce seul groupe. Les médias libéraux grand public mènent une campagne pour que Biden se retire et qu'un candidat plus jeune le remplace.
L'industrie du cinéma (Hollywood) et du divertissement est depuis longtemps une source importante de publicité et de dons pour les démocrates. L'acteur célèbre Robert de Niro est presque devenu le visage publicitaire de la campagne de Biden. Cependant, le débat sur "CNN" a provoqué une grande déception à Hollywood. Tout d'abord, le cofondateur et président du conseil d'administration de "Netflix" Reed Hastings et l'héritière de la "famille Disney" Abigail Disney, parmi beaucoup d'autres, ont demandé à Biden de se retirer.
Le mois dernier, George Clooney, avec Julia Roberts, avait récolté 30 millions de dollars lors d'un événement de collecte de fonds pour la campagne Biden-Harris. Après le débat sur CNN, Clooney a cessé de soutenir Biden. Le 10 juillet, dans un article publié dans le journal "New York Times", Clooney déclarait clairement que Biden devait se retirer.
Les acteurs célèbres pro-démocrates sont guidés par une profonde peur que Biden ne puisse pas battre Trump. L'article de Clooney montrait bien comment cette peur résonnait à Hollywood. Le célèbre réalisateur Rob Reiner déclarait dans un message sur son compte de réseau social que les démocrates avaient besoin d'un candidat plus jeune pour battre Trump. L'acteur célèbre Michael Douglas a déclaré dans une émission de télévision qu'il était d'accord avec Clooney. L'actrice de cinéma célèbre et ambassadrice de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour la population, Ashley Judd, qui dispose d'un vaste réseau de soutien féminin aux États-Unis, implorait Biden de se retirer dans un article publié dans "USA Today" vendredi.
Une guerre a commencé entre "Hollywood" et "l'équipe A de Biden". Certains stratèges du Parti démocrate prédisent que cette révolte continuera de s'intensifier. Trump et les républicains, quant à eux, observent avec plaisir les révoltes qui commencent dans les navires de guerre du camp démocrate.
