La France considère que "l'Iran présente un défi de sécurité" pour l'Europe

14:0521/04/2024, dimanche
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Le ministre français des Forces armées, Sébastien Lecornu, quittant le palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 17 avril 2024.
Crédit Photo : Bertrand GUAY / AFP
Le ministre français des Forces armées, Sébastien Lecornu, quittant le palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 17 avril 2024.

La France considère que "l'Iran présente un défi de sécurité non seulement pour Israël et les pays de la région, mais aussi pour l'Europe", a fait savoir le ministre des Armées, Sébastien Lecornu dans une interview publiée dimanche dans les colonnes du journal Le Parisien.

Pointant
"un agenda d'insécurité et de déstabilisation"
et pour expliquer son propos, le ministre souligne
"qu'il y a toujours des ressortissants français otages d'État en Iran, que ce pays développe un programme nucléaire qui fait peser un risque de prolifération et qu'il aide la Russie dans sa guerre en Ukraine, notamment via ses drones Shahed".

Nous ne sommes pas en guerre contre l'Iran mais (…) il est clair que nos forces armées participent à la maîtrise d'une escalade.

Et de conclure: La France souhaite
"cesser l'escalade militaire, qui n'est dans l'intérêt de personne et ne ferait qu'accroître l'instabilité et l'insécurité au Moyen-Orient".

Ces déclarations interviennent une semaine après la riposte menée par l'Iran contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril.

La France a reconnu avoir participé à des opérations de protection de plusieurs pays ou ses forces armées sont stationnées dont la Jordanie.


Cette riposte iranienne, première du genre opérée par Téhéran depuis son propre territoire et non par l'intermédiaire de ses alliés, intervenait en représailles de l'attaque de la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, qui avait été exposée début avril à un bombardement par des missiles israéliens, entraînant la mort de 7 membres des Gardiens de la révolution, dont l'éminent général Muhammad Reza Zahedi.


Israël n'a pas officiellement revendiqué l'assassinat de Zahedi et n'a pas, non plus, nié sa responsabilité dans cet assassinat.


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