Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais, Aykhan Hajizada, le 17 septembre 2024.
L'Azerbaïdjan a condamné la description des Pays-Bas qualifiant la libération de ses territoires de "prise de contrôle du Nagorny Karabakh", jugée biaisée et contraire aux normes internationales.
L'Azerbaïdjan a vivement critiqué, ce mardi, les Pays-Bas pour avoir qualifié la libération des territoires azerbaïdjanais de
“prise de contrôle du Nagorny Karabakh".
“Le côté néerlandais a, à une autre occasion, démontré une approche biaisée à l'égard de l'Azerbaïdjan et de la situation post-conflit dans la région”,
a déclaré Aykhan Hajizada, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, dans un communiqué.
Ces remarques font suite à la publication par les Pays-Bas d'un programme comprenant un Chapitre de Sécurité Internationale, qui, tout en mentionnant les conflits escaladés, qualifie la libération des territoires azerbaïdjanais de
“prise de contrôle du Nagorny Karabakh".
“Avant tout, il est inacceptable que ce pays ait qualifié la libération des territoires occupés de l'Azerbaïdjan de ‘prise de contrôle du Nagorny Karabakh”,
a ajouté Hajizada.
Soulignant que la région du Karabakh a toujours été une
“partie intégrante”
de l'Azerbaïdjan, occupée illégalement par l'Arménie pendant près de 30 ans, Hajizada a déclaré:
“L'indifférence des Pays-Bas à cet acte illégal de l'Arménie est regrettable".
Hajizada a également précisé que qualifier le Karabakh de “Nagorny-Karabakh” est “une autre manifestation flagrante des revendications territoriales” de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan.
Réitérant qu'il n'existe pas de
“Nagorny Karabakh”,
Hajizadaa appelé chaque État et organisation à désigner la région selon la
“normalisation par les autorités compétentes de la République d'Azerbaïdjan, également acceptée au sein du Groupe des experts de l'ONU sur les noms géographiques”.
Bakou a également appelé les Pays-Bas à cesser de faire des déclarations nuisant aux relations bilatérales entre les deux nations et
“entravant le développement futur de la région basé sur le respect des normes et principes du droit international”.
Les relations entre Bakou et Erevan sont tendues depuis 1991, lorsque l'armée arménienne a occupé le Karabakh, un territoire internationalement reconnu comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, ainsi que sept régions adjacentes.
La majeure partie du territoire a été libérée par l'Azerbaïdjan lors d'une guerre de 44 jours à l'automne 2020, qui s'est terminée par un accord de paix médié par la Russie, ouvrant la voie à la normalisation et à la délimitation de leur frontière.
En septembre 2023, l'Azerbaïdjan a établi sa pleine souveraineté sur le Karabakh à la suite d'une
“opération anti-terroriste”
au cours de laquelle les forces séparatistes de la région se sont rendues.
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