Deux suspects thaïlandais et deux suspects indonésiens arrêtés pour trafic de drogue, lors d'une conférence de presse au siège de l'Agence provinciale des stupéfiants de Bali (BNN) à Bali, le 17 septembre 2024.
Quatre personnes, dont deux Thaïlandais et un Indonésien, arrêtés pour trafic de drogue sur l'île indonésienne de Bali, risquent la peine de mort, a annoncé mardi Rudy Ahmad Sudrajat, chef de l'agence antidrogue locale.
Les ressortissants thaïlandais ont été interpellés à l'aéroport international de Bali le 3 septembre, en possession de méthamphétamine, d'ecstasy et de MDMA en cristaux, selon les autorités.
"Ces drogues étaient destinées à être remises à deux Indonésiens"
, a précisé M. Sudrajat lors d'une conférence de presse. L'un des Indonésiens a été arrêté peu de temps après, également à l'aéroport de Bali, et un coursier, dont la nationalité reste inconnue, a été capturé dans la foulée.
Ces quatre suspects risquent la peine de mort si leur culpabilité est prouvée, conformément à la législation anti-drogue indonésienne, l'une des plus strictes au monde.
En parallèle, la police balinaise a également arrêté deux Européens en juillet: un Letton, soupçonné d'appartenir à une organisation criminelle, et un Suédois. Le Letton risque jusqu'à 20 ans de prison pour possession de cannabis, tandis que le Suédois pourrait être condamné à 15 ans de réclusion.
La législation indonésienne prévoit des sanctions sévères pour les infractions liées aux stupéfiants, incluant la peine capitale pour les trafiquants. Plusieurs ressortissants étrangers, comme une grand-mère britannique accusée de contrebande de cocaïne et une Philippine arrêtée pour trafic d'héroïne, attendent actuellement leur exécution dans le couloir de la mort.
Les dernières exécutions pour trafic de drogue en Indonésie remontent à 2016, lorsqu'un Indonésien et trois Nigérians ont été fusillés par un peloton d'exécution.
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