Une fusée Falcon 9 a décollé de Californie jeudi soir pour placer en orbite 20 satellites Starlink du groupe, qui devaient rejoindre sa constellation fournissant internet depuis l'espace.
Les équipes de SpaceX ont tenté d'entrer en contact avec les satellites pour leur commander d'utiliser leur propre moyen de propulsion pour s'élever, mais l'attraction terrestre s'est révélée trop forte à cette altitude.
Ils ne constituent pas une menace pour les autres satellites en orbite ou pour la sécurité publique.
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé demander une enquête, qui devra déterminer la cause de l'incident et identifier des actions correctives. Un rapport final devra être approuvé par la FAA.
Certaines missions prévues prochainement pourraient donc se retrouver retardées.
La fusée Falcon 9 assure pour la Nasa des missions de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS), et y achemine également régulièrement des astronautes.
Les incidents sur cette fusée, considérée comme très fiable, sont rares. SpaceX a rappelé avoir réussi 364 décollages de ses fusées Falcon.
Une Falcon 9 avait explosé sur son pas de tir à Cap Canaveral en 2016, lors du remplissage des réservoirs pour un test au sol. L'explosion, spectaculaire, n'avait pas fait de blessés mais avait détruit le lanceur.
Cet accident s'était produit quinze mois après une première explosion d'une fusée Falcon 9 peu après son décollage de Floride, lors du lancement de sa capsule Dragon vers la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission de réapprovisionnement.