- 01.12.2024, dimanche
- 22:41
Des policiers tirent des balles en caoutchouc pour disperser des partisans du parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) lors d'une manifestation réclamant la libération de l'ancien premier ministre Imran Khan, dans la zone rouge d'Islamabad, le 26 novembre 2024. Le 26 novembre, des manifestants pakistanais réclamant la libération de l'ancien premier ministre Imran Khan ont tué quatre membres des forces de sécurité du pays, a déclaré le gouvernement, alors que les foules défiaient la police et se rapprochaient du centre de la capitale.
Au moins 245 personnes, dont 68 membres des forces de sécurité, ont été tuées dans une série d'attaques terroristes et d'affrontements à travers le Pakistan en novembre.
Les victimes comprenaient 127 militants présumés et 50 civils, selon les données publiées, dimanche, par l'Institut pakistanais d'études sur les conflits et la sécurité (PICSS), un groupe de réflexion basé à Islamabad.
Le mois de novembre se classe au deuxième rang des mois les plus meurtriers après le mois d'août, au cours duquel 254 personnes ont perdu la vie, dont 92 civils, 108 militants et 54 membres des forces de sécurité.
En termes de pertes impliquant des membres des forces de sécurité, il s'agit toutefois du mois le plus meurtrier de l'année par rapport au mois d'octobre, au cours duquel 62 soldats ont été tués.
Quelque 257 personnes, dont 104 membres des forces de sécurité et 119 civils, ont également été blessées lors d'affrontements et d'attentats à la bombe dans ce pays d'Asie du Sud, qui a vu une augmentation des attaques terroristes ces dernières années.
Sur le total des décès, 131 ont été causés par des attaques de terroristes, soit 54 membres des forces de sécurité, 50 civils et 27 terroristes.
Les données montrent une augmentation des activités terroristes avec 71 attaques enregistrées en novembre contre 68 en octobre.
La province de Khyber Pakhtunkhwa (KP), au nord-ouest du pays, limitrophe de l'Afghanistan, est la région la plus touchée, avec 50 attaques qui ont fait 71 morts et 85 blessés.
Le district tribal de Kurram a été le théâtre de l'un des pires affrontements de l'histoire récente entre tribus sunnites et chiites, avec plus de 120 morts.
La province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du pays, a enregistré 20 attaques terroristes qui ont fait 60 morts, dont 26 membres des forces de sécurité, 25 civils et neuf militants.
Le rapport souligne que les décès de terroristes en novembre (127) ont été les plus élevés en un seul mois depuis février 2017, lorsque 148 d'entre eux avaient été tués.
Cependant, les forces de sécurité ont également subi des pertes importantes, avec 68 membres du personnel tués- le bilan mensuel le plus élevé depuis janvier 2023, lorsque 114 militaires ont perdu la vie.
Les données ont montré que les décès dus aux attaques terroristes ont dépassé les 1 000 (1 082) au cours des 11 premiers mois de 2024. L'année a été marquée par un total de 856 attaques, contre 645 en 2023, ce qui souligne l'escalade des problèmes de sécurité auxquels est confronté le pays.
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