Il reste encore du chemin à parcourir.
Les pourparlers ont débuté à Paris, vendredi après-midi, avec la participation d'une délégation israélienne dirigée par David Barnea, chef du Mossad, William Burns, chef de la CIA, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, premier ministre du Qatar, et Abbas Kamel, chef des services de renseignements égyptiens, dans le but de parvenir à un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas.
Un cessez-le-feu d'une semaine avait été conclu entre le Hamas et Israël, du 24 novembre au 1er décembre, sous la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, au cours duquel les hostilités ont été interrompues, des prisonniers ont été échangés et une aide humanitaire extrêmement limitée a été livrée à Gaza.
Israël estime que 134 Israéliens sont toujours détenus à Gaza, tandis que les autorités israéliennes détiennent au moins 8 800 Palestiniens dans leurs prisons, selon des sources officielles des deux camps.
Israël poursuit son offensive contre la Bande de Gaza où au moins 29 606 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et 69 737 autres blessés, depuis une attaque transfrontalière lancée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, selon les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon les autorités de Tel-Aviv, 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'attaque du Hamas.
Les Nations unies estiment que la guerre menée par l'armée israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites.
Les hostilités se sont toutefois poursuivies sans relâche et les livraisons d'aide sont dramatiquement insuffisantes pour faire face à la catastrophe humanitaire dont pâtit l'enclave palestinienne assiégée.