Révolution africaine. La plupart des cadors ont déjà disparu, comme les cinq mondialistes de 2022, Maroc, Tunisie, Cameroun, Ghana et Sénégal, en outre tenant du titre.
Assumant pour leur part leur statut, les "Super Eagles" ont surclassé le Cameroun (2-0) au même stade. Osimhen, élu meilleur joueur d'Afrique en 2023, semble habité par le désir d'inscrire son nom au palmarès.
Le buteur de Naples et son équipe partent favoris face à l'Angola, vendredi (18h00) à Abidjan, mais les "Palancas Negras" ont énormément progressé sous la direction du Portugais Pedro Gonçalves, sélectionneur depuis 2019, et possèdent un duo d'attaque efficace, Gelson Dala (4 buts)-Mabululu (3 buts).
Le second favori est la Côte d'Ivoire, portée par la foi des survivants après avoir été miraculée du premier tour. Elle a trouvé un nouvel élan en sortant le Sénégal (1-1, 5 t.a.b. à 4) et croit à nouveau en ses chances de titre.
En face, le Mali et son habile numéro 10 Kamory Doumbia espèrent vaincre le signe indien: les "Éléphants" ivoiriens l'ont battu trois fois sur trois en CAN. Les "Aigles" comptent sur le soutien de la forte diaspora malienne à Bouaké, lieu du quart de finale samedi (18h00), au milieu de la marée orange.
La puissance physique de la RDC va se mesurer vendredi (21h00) à la Guinée de Kaba Diawara, qui a beaucoup progressé dans le jeu mais manque encore d'efficacité: le "Syli national" (Syli signifie Éléphant) n'a marqué que trois buts en quatre rencontres.
L'Afrique du Sud elle s'appuie, quant à elle, sur une équipe-type presque entièrement composée de joueurs des Mamelodi Sundowns, une des meilleures équipes d'Afrique, et un sélectionneur expérimenté, Hugo Broos. Le Belge a déjà remporté la CAN en 2017, avec le Cameroun. Et il ne partait pas du tout favori à l'époque...