Le président français Emmanuel Macron attendant de saluer le premier ministre estonien au palais de l'Élysée à Paris, le 3 mai 2024.
"La France, en la personne du chef de l'État français, continue à évoquer en permanence la possibilité de son engagement direct sur le terrain dans le conflit autour de l'Ukraine. C'est une tendance très dangereuse'',
a déclaré vendredi à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, selon plusieurs médias français.
Et d'ajouter :
''nous suivons tout cela attentivement et nous continuons, et continuerons, notre opération militaire spéciale (en Ukraine) jusqu'à l'accomplissement de tous les objectifs fixés'',
rapporte Le Figaro.
Dans un entretien à l'hebdomadaire britannique The Economist, publié jeudi, Emmanuel Macron a réitéré sa position sur le possible envoi de troupes en Ukraine.
"Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s'il y avait une demande ukrainienne - ce qui n'est pas le cas aujourd'hui - on devrait légitimement se poser la question'',
a lâché le dirigeant français.
Le locataire de l'Elysée avait créé la polémique fin février en déclarant que l'envoi de troupes occidentales sur le sol ukrainien ne devait pas
"être exclu''
à l'avenir.
La plupart des pays de l'UE ainsi que Washington, s'étaient nettement démarqués de la position française, même si certains ont opéré, depuis, un revirement en direction d'Emmanuel Macron.
Le ton continue de monter entre Paris et Moscou. Emmanuel Macron avait déclaré en mars dernier, lors d'une réunion de 2 h 30 à huis clos avec les chefs des principaux partis politiques français, que
"face à un ennemi [la Russie] qui ne se met aucune limite, nous ne pouvons nous permettre d'en formuler''.
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