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Le Japon déçu par les propos du président américain qualifiant certains pays asiatiques de "xénophobes"

Le Japon a exprimé sa déception face aux récents commentaires du président américain, Joe Biden, qualifiant certains pays asiatiques de "xénophobes", ont rapporté samedi des médias locaux.

17:23 - 4/05/2024 samedi
MAJ: 16:27 - 4/05/2024 samedi
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Le président américain Joe Biden se rendant à une réunion trilatérale avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida (à droite) et le président philippin Ferdinand Marcos Jr. (à gauche) à la Maison Blanche à Washington, DC, le 11 avril 2024.
Crédit Photo : ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Le président américain Joe Biden se rendant à une réunion trilatérale avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida (à droite) et le président philippin Ferdinand Marcos Jr. (à gauche) à la Maison Blanche à Washington, DC, le 11 avril 2024.

Le gouvernement japonais a déclaré à Washington que les remarques de Biden n'étaient pas fondées sur une compréhension précise de la politique japonaise, a rapporté Kyodo News, basé à Tokyo.


Lors d'une récente campagne de collecte de fonds, Biden a déclaré:
"Vous savez, c'est grâce à vous et à bien d'autres que notre économie se développe. Pourquoi ? Parce que nous accueillons les immigrants. Écoutez, réfléchissez-y. Pourquoi la Chine a ralenti économiquement ? Pourquoi le Japon a-t-il des problèmes ? Pourquoi la Russie ? Pourquoi l'Inde? parce qu'ils sont xénophobes. Ils n'ont pas d'immigrants".

"Les immigrants sont ce qui nous rend forts. Ce n'est pas une blague. Ce n'est pas une hyperbole. Parce que nous avons un afflux de travailleurs qui veulent être ici et simplement contribuer",
a-t-il ajouté.

Jeudi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que Biden parlait de l'importance d'être un pays d'immigrants, une étiquette que les États-Unis utilisent souvent pour eux-mêmes.


"Il parlait de l'importance d'être un pays d'immigrants, surtout si l'on considère les attaques que nous avons vues très récemment ces deux dernières années contre les immigrés en particulier",
a-t-elle expliqué.

Interrogée sur la question de savoir si le président formulerait à nouveau ses propos de la même manière, Jean-Pierre a répondu :


Cela dépend du président, vous savez, c'est lui le président.

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