La préfecture a invoqué le manque de considération des risques de débordements par les organisateurs ainsi que l'insuffisance des mesures de sécurité comme motifs principaux de cette interdiction préventive. Elle craint que cette marche, qui dénonce notamment les crimes policiers à l'encontre des jeunes, ne soit propice à des affrontements avec les forces de l'ordre, exacerbant ainsi les tensions.
Leur communiqué souligne également la dimension internationale de la marche, qui entendait attirer l'attention sur les enfants de Gaza, pointant du doigt le lien présumé entre la défense des droits palestiniens et l'accusation infondée d'antisémitisme.
Cette décision de la Préfecture de police de Paris soulève une fois de plus la question de la liberté de manifestation et met en lumière les défis persistants liés à la lutte contre l'islamophobie et le racisme institutionnel en France.