Des influenceurs virtuels plus vrais que nature, la nouvelle donne de l'intelligence artificielle

Crédit Photo : Josep LAGO / AFP

L'agence espagnole de publicité The Clueless lance la création d'une influenceuse virtuelle, Aitana, pour promouvoir des produits.

L'agence espagnole de publicité The Clueless a suscité la controverse en créant une influenceuse virtuelle, Aitana, pour promouvoir des produits.

Cette utilisation de l'IA s'inscrit dans une tendance où les relations publiques capitalisent sur les avantages économiques de cette technologie, offrant un contrôle créatif accru et des alternatives moins coûteuses.

Les influenceurs virtuels, tels que Lil Miquela sur Instagram, deviennent des acteurs dans des publicités, attirant un public plus jeune et technophile.

Bien que cette pratique ne soit pas nouvelle, elle prend de l'ampleur, conduisant même à des collaborations avec de grandes marques comme BMW. En France, des créateurs comme Maud Lejeune explorent cette voie en créant leurs propres influenceurs virtuels.

Les avancées technologiques telles que l'IA générative de vidéos pourraient accélérer ce phénomène.

Certains influenceurs utilisent déjà des outils comme Deepshot pour créer des

"deepfakes"

, suscitant des inquiétudes quant à la diffusion de contenus malveillants.

Cependant, les experts estiment que les influenceurs humains et virtuels peuvent coexister, offrant des opportunités nouvelles et des défis juridiques en matière de droits d'image et de voix.

Bien que l'IA puisse soulager les créateurs en leur permettant de produire davantage de contenus, elle pose également des questions éthiques et juridiques.

Les législateurs français ont adopté une loi exigeant la spécification de l'utilisation d'images virtuelles par les influenceurs. Malgré les défis, l'économie de l'IA ouvre de nouvelles perspectives, tout en soulignant la nécessité de réglementer son utilisation.

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