Le petit parti radical Umkhonto We Sizwe (MK), récemment créé et soutenu par l'ancien président Jacob Zuma, va pouvoir se présenter aux élections en Afrique du Sud le 29 mai, un tribunal ayant écarté mardi une demande de l'ANC au pouvoir qui jugeait son enregistrement irrégulier.
Les élections législatives du 29 mai, à l'issue desquelles sera choisi un président, s'annoncent particulièrement disputées, l'ANC risquant, pour la première fois de son histoire, de perdre sa majorité absolue, l'obligeant sans doute à former une coalition pour s'accrocher au pouvoir.
Les derniers sondages donnent jusqu'à 13% de voix au MK au niveau national. Il pourrait notamment obtenir un bon score dans la province zouloue, terre d'origine de M. Zuma, qui compte le plus grand nombre de membres de l'ANC et qui, avec la province autour de Johannesburg, compte aussi le plus grand nombre d'électeurs.
Trop tard et pas convaincant sur les raisons de ce retard, a jugé mardi le tribunal électoral.