LES NÉGOCIATIONS ONT COMMENCÉ
SCÉNARIOS CONCERNANT LE PKK
Lorsque les États-Unis se retireront de la région, plusieurs scénarios concernant l'organisation terroriste YPG seront à l'ordre du jour. Le premier. Elle rejoindra Damas. Deuxièmement. Leur présence dans la région se poursuivra, mais ils passeront sous l'influence irano-russe. Troisièmement. La Türkiye libèrera l'est de l'Euphrate. Quatre. Le statu quo actuel se poursuivra. Les Américains se rendent également compte que cette situation n'est pas viable.
INFORMATIONS DIVULGUÉES PAR AL-ASSAD
L'APPROCHE D'ANKARA
Les États-Unis savent qu'un plan auquel la Türkiye ne donne pas son "consentement" ne peut être mis en œuvre dans la région. C'est pourquoi ils conseillent à la branche syrienne de l'organisation terroriste de "partager le pouvoir avec d'autres acteurs favorables à Ankara sur le terrain et de réécrire le “contrat social” pour refléter tous les points de vue". Il est même proposé de désigner des groupes favorables à la Türkiye comme forces de sécurité locales à l'est de l'Euphrate.
Selon mon analyse, l'approche d'Ankara sur cette question du point de vue de la sécurité nationale et de la stabilité régionale est la suivante : Premièrement, les États-Unis doivent quitter la région. Deuxièmement. L'organisation terroriste YPG doit être désarmée. Troisièmement. Couper tous les liens avec le PKK. Tous les noms non syriens doivent être retirés de la Syrie. Quatre. L'intégration en Syrie doit se faire en tenant compte de l'intégrité territoriale du pays, de la stabilité de la région et des sensibilités de la Türkiye.
AVERTISSEMENT AUX ETATS-UNIS CONCERNANT LA "CRÉATION D'UN ÉTAT"
Les États-Unis ont confié le dossier de la Syrie au CENTCOM. Le département d'État américain et les agences de renseignement n'étaient pas au centre de l'affaire. Comme l'a déclaré un fonctionnaire, "cela vous induit en erreur. Ils présentent la soi-disant constitution de Rojova aux parlements européens. Ils avancent pas à pas vers la création d'un État. Le CENTCOM ne vous dit pas cela", a-t-il averti ses interlocuteurs américains.