Cependant Nairobi a souligné que le Kenya était toujours la proie de pluies torrentielles, risquant d'entraîner de nouveaux glissements de terrain et inondations.
Dans l'ouest du pays, un fleuve est sorti de son lit dimanche à l'aube, inondant un commissariat, un hôpital et un marché dans la localité de Ahero, dans le comté de Kisumu, a rapporté la police, qui n'a pas fait état de victimes à ce stade.
Le niveau de l'eau continue à monter et le principal pont en périphérie de Kisumu sur l'autoroute reliant la capitale Nairobi a été submergé.
Par conséquent, il n'y a plus de menace du cyclone tropical Hidaya dans notre pays.
Les plages avaient été désertées samedi, les magasins fermés et le transport maritime suspendu dans l'archipel de Zanzibar. Le pays est frappé depuis début avril par des intempéries qui ont fait au moins 155 morts.
A l'approche du cyclone, des précipitations plus abondantes que la normale avaient été enregistrées dans les régions côtières mais aucun dégât ni victime n'a été recensé.
Au Kenya, le cyclone a également provoqué de fortes vagues, des vents violents et des précipitations qui pourraient s'intensifier à partir de dimanche. Un pêcheur est mort et un autre est porté disparu, a dit M. Mwaura.
"Crise humanitaire"
M. Mwaura a aussi mis en garde contre le risque de maladies transmissibles par l'eau. Un cas de choléra a été rapporté, ainsi que des phénomènes de diarrhée.
Le gouvernement kényan a été accusé d'impréparation et d'une réponse trop tardive à la crise en dépit des avertissements météorologiques. Le parti d'opposition Azimio l'a appelé à déclarer l'état de catastrophe nationale.
Au Burundi, au moins 29 personnes sont mortes et 175 ont été blessées depuis le début de la saison des pluies en septembre, et d'autres décès liés aux intempéries ont également été signalés en Ethiopie, au Rwanda, en Somalie et en Ouganda.