L'ex-ministre de l'Intérieur du président Azali Assoumani de 2016 à 2021, aujourd'hui âgé de 50 ans, avait contesté la réélection de M. Azali dès le premier tour, ce qui avait provoqué des affrontements dans l'archipel de l'océan Indien.
Les faits qui lui sont reprochés sont ridicules et leurs qualifications sont dignes de celles utilisées régulièrement par les régimes autoritaires.
Le régime se prépare à célébrer en grande pompe l'investiture d'Azali Assoumani le 26 mai, alors qu'aucun des cinq autres candidats à la présidentielle ne l'a encore félicité.
L'élection présidentielle aux Comores, qui compte 870 000 habitants, a été mouvementée: après l'annonce provisoire des résultats, des émeutes ont paralysé le pays pendant plus de 48 heures, causant un décès par balle et plusieurs blessés. L'opposition avait dénoncé des fraudes massives et réclamé l'annulation du scrutin.